Sept Princesses
Sept nuits, au cœur de l'Orient.
Un prince s'unit à sept femmes, s'éveille à leur culture et à sa propre nature.
Un spectacle initiatique et sensuel...
Origines
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Margot Ferrera s'inspire du Pavillon des Sept Princesses, long poème épique persan écrit en 1197 par Nezami de Gandjeh. C'est l'histoire de Bahrâm, jeune shâh persan au destin hors du commun, qui nous est contée. Il est destiné, lors de son accès au pouvoir, à épouser sept jeunes princesses étrangères, venant d'Inde, de Byzance, de Chorasmie, de de l'Empire Slave, du Maghreb, de Chine et de Perse. Il fait se dresser dans le désert sept palais splendides, un pour chacune de ses épouses. Il passera sept nuits auprès de chaque jeune fille. Avant de se livrer aux plaisirs des sens, Bahrâm écoute une histoire de son épouse du soir. Cette trame vous dit peut-être quelque chose : la geste de Bahrâm a inspiré la structure actuelle des contes des Mille et Une Nuits, et a eu un rayonnement culturel très important en Perse.
La pièce
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Sept Princesses, se centre sur les nuits d'amour de Bahrâm auprès de ses sept épouses. Le jeune Shâh va rencontrer ses sept princesses sous les yeux des spectateurs. Dans sa réécriture, Margot Ferrera opère une torsion de la trame narrative, dans une plongée au-delà des apparences. Que se passe-t-il réellement dans la chambre ? Dans l'esprit des Princesses, arrachées à leur pays, et celui de Bahrâm, responsable de cet exil ? Comment sexualité, sentiment amoureux et famille peuvent-ils naître de cette situation engendrée et nourrie par la violence ? Le personnage de Fahd, page de Bahrâm, tente de retisser le lien entre les personnages et leurs émotions, dans un monde trouble et troublé, où féminin et masculin se reconnectent, se répondent, se heurtent et se découvrent. Quatre acteurs donnent vie aux mots, dans un décor intime et coloré, imaginé par Zoé Marius Rocq, forte de ses nombreux voyages et inspiré en partie du travail de recherche d'Amandine Testu. Mademoiselle SoCat habillera Bahrâm, Fahd et les princesses de ses coiffes sculpturales et de tissus délicats pour recréer l'univers onirique de ce conte,
Remerciements
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Un immense merci à tous pour tout ce beau travail accompli.
Merci d'abord au Théâtre Darius Milhaud et son équipe pour leur gentillesse et leur disponibilité.
Merci au CROUS de Paris et au FSDIE de la Sorbonne Nouvelle qui ont rendu ce projet possible.
Merci bien sûr aux proches qui nous ont accueillis lors des répétitions, véhiculés, aidés lors des achats de matériel, applaudis et soutenus grâce à leurs bienveillance tout au long du projet.
Merci à Zoé Marius Rocq pour sa précision et sa créativité au service des décors.
Merci à Mademoiselle SoCat pour son travail de création des costumes et des coiffes.
Merci aux amis artistes créateurs qui ont mis de leur talent dans Sept Princesses : Frédéric Amadu, Marion Blenner, Bernard Martinez, Maxime et Marjorie Motte, Rose Marie Peluso, Audrey Pradalier, Amandine Testu, Matthieu Therrault, et Karen Vaissières.
Merci à nos deux chouettes partenaires à particules, Léa de Truchis à la communication, et Zoé de Tournemire à l'habillage.
Et un grand bravo à Pauline Ferrera, Margaux Frichet, Thierry Garnier, Laetitia Juan, et Zoé Marius Rocq pour leur travail enchanteur au plateau. Merci d'être montés sur le bateau à mes côtés.
Princesse d'Asie par Pauline Ferrera, costume Mademoiselle SoCat, maquillage Karen V. Make Up et photographie Frédéric Amadu.
Princesse indienne, par Laëtitia Juan, costume de Mademoiselle SoCat, maquillage de Karen V. Make Up, et photographie de Frédéric Amadu.
Jeune shâh, par Thierry Garnier, costume de Mademoiselle SoCat, maquillage de Karen V. Make Up, et photographie de Frédéric Amadu.
Page de Barhâm, par Margaux Frichet, costume de Mademoiselle SoCat, maquillage de Karen V. Make Up, et photographie de Frédéric Amadu.